Chapitre 1: Le commencement (Nouvelle Version)

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Note de l’auteur: Ce chapitre à été réécrit dans une version plus mature, plus longue et plus approfondie que la précédente. Les nouvelles versions des autres chapitres suivront bientôt. Bonne lecture, et n’hésitez pas à me donner votre avis concernant cette nouvelle version.

Mais enfin pourquoi… Pourquoi est-ce moi qui suis ici dans ce minuscule cachot..? Voici la question que je me pose depuis bientôt plus de deux jours. Je suis exténué, à bout de forces. Je ne veux qu’une chose, rentrer chez moi, revoir ma famille et Carole: ma petite amie. A la place de cela je suis attaché à de lourds barreaux en acier dans une prison lugubre où règne un climat d’anxiété et d’insécurité permanent. On aurait pu trouver mieux comme lieu de détention, là je pense que même si je me suicidai je serais plus heureux. Et puis il y a ces étranges symboles rouge sang qui clignotent sans cesse sur les parois de la pièce, ce qui n’améliore pas mon mal de tête. Pire encore, voilà que j’en ai le tournis.

Je pleure toutes les larmes de mon corps, ces dernières coulent à flot le long de mes joues rugueuses.Je n’y peut rien, j’ai toujours été un grand émotif. Quand j’étais plus jeune on pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert… Heureusement avec le temps, j’ai gagné en opacité et j’ai réussi à me forger une petite coquille qui certes n’était pas fragilisable facilement mais j’étais loin d’être un bunker à émotions. C’est cette facette de ma personnalité qui me valut le doux surnomde «Blanche Neige» durant mes années collège. Allez savoir pourquoi… Il paraît qu’elle aussi est très émotive. C’est donc en repensant à ces tristes souvenirs et en me lamentant, une fois de plus, sur mon sort, que je suis là, attaché, tout saucissonné des pieds à la tête dans un endroit extrêmement étrange qui m’effraie à un point inimaginable. Vous avouerez qu’on est très loin du village vacances ici…

JE NE VEUX PAS MOURIR !

Inutile de crier, personne ne m’entend… C’est quand même étonnant qu’il n’y ait pas de gardes postés devant l’entrée de ma cellule. Enfin, vu l’endroit où je suis, plus rien ne m’étonne. Si j’étais le proprio j’appellerai un bon décorateur d’intérieur, cette tour en a vraiment besoin…

Trêve de plaisanterie, j’ai comme l’impression que quelques bribes de ma mémoire resurgissent subitement… « Si seulement ça ne s’était pas passé ! Si seulement le monde était encore comme avant ! » Voilà ce dont je me souviens, certes ce n’est pas grand chose, mais c’est déjà un bon début. Du moins je l’espère… Il est vrai qu’au vu de ma condition actuelle j’ai perdu espoir en beaucoup de choses… Et de ce fait, je broie du noir, ce qui a pour conséquence de me rendre encore plus pessimiste qu’avant.

Soudain, je sens ma tête devenir lourde, très lourde, … au point de m’évanouir sur le sol en béton de cette minable cellule qui me fait tant souffrir. Le supplice est tel que j’ai envie de me cogner la tête contre les murs pour atténuer la douleur. Il est vrai que je suis accablé, mort de peur, de faim, de froid, de fatigue… Je pense quaujourd’hui on va m’exécuter. Pourtant je n’ai absolument rien fait. Je ne me souviens plus très bien de mon passé mais j’en suis au point de de me demander si j’existe vraiment… Je suis en train de disjoncter totalement je ferrai mieux de dormir mais je n’y arrive pas, il y a trop de stress dans mon corps. C’est la raison pour laquelle je ne peux même pas prendre quelques secondes de répit…

Trop tard, mes paupières deviennent très lourdes et se ferment progressivement, ma vision se trouble à tel point que je ne distingue plus que les formes floues des signes étranges sur les murs. Leur clignotement me berce, je me sens bien tout d’un coup. Je me laisse tomber de tout mon poids par terre. Ma tête cogne violemment contre le sol. A mon réveil j’aurai une sacré bosse c’est certain… Mais pas maintenant, voilà que je m’endors.

Je me réveille enfin quelques heures après m’être évanoui. Ma grosse bosse à l’arrière de ma boîte crânienne me fait souffrir. Je suis à bout de force. « La tour du temps », voilà que ce nom me dit vaguement quelque chose… Mais oui ! C’est la tour construite il y a deux ans qui est aussi appelée par tous les détenus « Tour de la Fatigue ». Je comprends mieux pourquoi à présent. La technologie de cette tour est tellement avancée pour notre époque, qu’elle doit utiliser une technique très complexe et très pointue pour fatiguer ses prisonniers. Peut être est-ce dû à ces lumières rouges ? En tout cas une chose est sûre, cette tour est très futuriste… et je mettrais ma main à couper que c’est le lieu actuel de ma détention. La mémoire est en train de me revenir petit à petit, c’est peut-être bon signe

Quel jour sommes-nous ? Bonne question, je n’en ai pas la moindre idée… Aie ma tête…

« Il ne faut pas l’oublier nous ne sommes qu’en 2018, plus précisément, le 12 octobre 2018 de l’ancien calendrier. Même si en trois ans le monde entier à connu une avancée technologique sans précédent, il a changé du tout au tout et ceci à cause du Grand Maître ». Hein ?! C’est moi où j’entends des voix ? Nous serions en 2018 ? Il faudrait vraiment que j’aille consulter un médecin, ces hallucinations deviennent de plus en plus fréquentes. Ça m’aurait fait un mystère de plus à élucider si j‘étais resté en vieCar oui j’entends des bruits de pas dans le couloir.

C‘est la fin, adieu la Vie… J’étais Luis, je n’avais que 17 ans et demi… Oui!

JE VAIS MOURIR AUJOURD’HUI !

A suivre…

 

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