Chapitre 2: L’insoutenable attente

Les portes de ma sombre cellule s’ouvrent, les murs s’arrêtent de clignoter, les gardes arrivent, me lient les mains et les pieds avec une solide ficelle et je me retrouve transporté par ces brutes tout saucissonné et à moitié mort car je le sens, j’ai trop peur, je sens les battements de mon cœur ralentir, je ne sais pas si il arrivera à tenir jusqu’à l’arrivée sur le piquet des enfers.

J’arrive dans une grande salle toute sombre aux murs noirs/violets qui comportent toujours ces étranges symboles rouges clignotant.

Les gardes s’arrêtent et me détachent, ils me laissent, là tout seul dans cette très grande pièce qui était jadis un endroit où il faisait bon vivre. Mais tout ça c’était avant, avant le grand changement.
Si seulement je pouvais retourner dans le passé et tout changer, c’est impossible ! IMPOSSIBLE !

Cela va faire plus de 30 minutes que je suis dans cette pièce, mon cœur bat toujours la chamade. Je suis encore en vie, je ne sais pas ce qui va m’arriver mais, je ne présage rien de bon, si ce n’est la mort.
Ce châtiment à été infligé à tous les autres alors pourquoi pas moi ? C’est absurde, je vais mourir, je le sais, mais j’essaye de me faire à l’idée que ce n’est peut être pas le châtiment qui m’attend après tout, mais je ne voudrais pas trop me faire de faux espoirs.

45 minutes que j’attends toujours dans cette pièce, mais bon sang, que va-t-il m’arriver ?

Enfin quand je dis 45 minutes, c’est une estimation d’après moi, comme le temps s’est détraqué, ma montre s’est arrêtée ainsi que toutes les horloges du monde, et tout ça au même moment, on aurait dû se douter que le détraquage du temps était le début du grand changement.

Mais non, personne ne s’est douté de rien, tout le monde pensait que c’était dû à un problème météorologique, mais je sentais bien, moi, qu’il se passait quelque chose d’inhabituel dans ce monde pourtant si paisible, si tranquille, mais je le répète, tout ça c’est du passé.

BOUM ! BOUM ! BOUM ! BOUM ! BOUM !

Devant moi, une lumière blanche se dresse, je sens la salle bouger, et je vois un piédestal apparaitre devant moi, avec un fauteuil, quelqu’un est assis dedans, mais qui ?
Serait-ce le Grand Maître ? Non c’est impossible, personne ne l’a jamais vu en vrai.

Soudain, une voix se fait entendre :

???: Je t’attendais Luis !

A suivre

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